En date du 01 Juin 2021, la Dynamique Paysanne Féminine (DPF) a distribué 2525 Kg de la farine de maïs et 606 Kg de haricot aux 202 ménages composés de 1012 personnes dont 616 femmes et 396 hommes, qui sont dans les familles d’accueil à Bweremana et les villages environnant dans le territoire de Masisi, au Nord-Kivu.
Identification des besoins
N° | Besoins | Ménages | Pourcentage |
1 | Besoin en vivre | 202 | 100% |
2 | Besoin en articles ménagers essentiels (AME) | 167 | 82,7% |
3 | Besoin en Non Food Item (NFI) “articles non comestibles” | 129 | 77,7% |
De tous les déplacés de Goma que la DPF a enregistré dans les villages Bweremana, Nyabibale, Buhunga, Kashenda, Buhoro et Kashovu, le besoin en vivre se fait sentir au maximum, c’est-à-dire 100%. Aussi, les besoins en AME remontent à 82,7% et enfin, le besoin en NFI arrive à 77,7%.

Distribution des vivres aux déplacés de Goma à Bweremana
2525 Kg de la farine de maïs et 606 Kg de haricot ont été distribués aux 202 ménages déplacés de Goma, enregistrés par l’organisation nationale Dynamique Paysanne Féminine dans le cadre d’assistance aux déplacés touchés par l’éruption du volcan Nyiragongo du 22 Mai 2021. Réunies devant le siège de l’organisation à Nyabibale localité de Bweremana, territoire de Masisi, la plus part de ces déplacés témoignent qu’ils proviennent des quartiers nord de la ville de Goma.
Ménages atteints | Personnes atteintes | Femmes atteintes | Hommes atteintes | Quantité de la farine de maïs distribuée | Quantité de haricot distribuée |
202 | 1012 | 616 | 396 | 2525 Kg | 606 Kg |
Besoin qui reste à subvenir
Sur l’axe Goma-Masisi où la Dynamique Paysanne Féminine a mené son enquête rapide, le besoin reste grand. Les trois types de besoin, s’avoir vivre, AME et NFI demeurent mais surtout le besoin en vivre.
Fausses informations recueillies auprès des déplacés
Pendant l’enregistrement des déplacés, certains d’entre eux disent avoir peur de rentrer à Goma parce que les fissures du volcan sont partout dans la ville. D’autres disaient qu’une autre éruption volcanique est trop proche. Enfin, une frange des déplacés consultés laissent savoir qu’ils attendent le mot d’ordre du Président de la République pour regagner la ville de Goma.
De ces informations fausses, nous pouvons conclure que les déplacés n’ont accès à une bonne information d’une source fiable. Et ainsi, la psychose gardera une bonne place dans leurs esprits.




Steven Buhendwa